Hermes s'envole

La construction du Hermes était l’un des défis principaux de l’équipe de Framestore. Avec ses 225 mètres de longueur, le vaisseau spatial est le plus grand et le plus complexe jamais créé parFramestore, et fait plus du double de la taille de l’actuelle Station spatiale internationale (ISS). Les premières phases de prévisualisation et de conception de la production ont permis de définir ses dimensions, en tenant compte de tous les aspects pratiques, comme le temps qui serait nécessaire aux astronautes pour se déplacer autour du vaisseau et l’espace requis pour stocker des provisions pour une mission aussi longue qu’Ares III. Tout était basé sur des faits réels. Le film est peut-être de l’ordre de la science-fiction, mais son contenu est fidèle à la réalité, avec des ajouts minimaux au design de composantes déjà existantes.

La Planète Rouge

La création d’une planète entière était une autre tâche confiée à Framestore, qui était responsable de l’aspect de Mars durant tout le film. Autant dans la scène d’ouverture que dans d’autres plans définissant l’espace, il était crucial de trouver un équilibre entre le réalisme et la beauté cinématographique. Framestore savait d’emblée que la technologie qui avait été utilisée pour la Terre dans le film Gravité serait employée à nouveau – une technologie qui consiste en un rendu volumétrique; information sur les textures à très haute résolution, combiné à de la poussière et des nuages atmosphériques. Le défi résidait surtout dans le fait de trouver du matériel de référence adéquat pour Mars, une planète pour laquelle il n’existe pas beaucoup de photographie en résolution cinématographique. L’équipe a utilisé une combinaison de photographies et de données satellitaires d’une manière assez visionnaire pour obtenir les détails dont elle avait besoin.

Le film Seul sur Mars s’est avéré une belle réussite pour Framestore, qui a bénéficié d’un environnement de travail collaboratif tant avec le réalisateur qu’avec son équipe, et entre ses départements internes. Bien sûr, il était primordial que le film préserve ses qualités esthétiques tout en conservant son grand réalisme du début à la fin. Des références culturelles ont par moments été tirées de 2001, l’Odyssée de l’espace, une œuvre qui a établi des points de repère en cinéma pour l’allure de l’espace. Le réalisateur Ridley Scott s’est aussi inspiré des illustrations de science- fiction de Chesley Bonestell, qui datent des années 1950 et 1960, ajoutant une touche rétro aux images.

Le développement de nouvelles technologies et le système de triage ont facilité le travail commun des artistes de plusieurs départements, permettant un déroulement fluide et efficace entre les modeleurs, les compositeurs et les artistes de l’ancrage cinématographique. Travailler sur ce film aura permis à Framestore d’apprendre et de grandir, pour finalement livrer un produit de la plus haute qualité.

Prix

  • Academy Award Nominé

    Visual Effects
  • BAFTA Nominé

    Best Special Visual Effects
  • VES Nominé

    Outstanding Visual Effects in a Photoreal Feature

Revues

'The Martian hits a powerful sweet spot: blending tense action, captivating science, and beautiful 3D cinematography into an emotional character story.'

Screen Rant

'An enthralling and rigorously realistic outer-space survival story.'

Variety