Prix

  • Empire Awards Winner

    Best Comedy
  • Empire Awards Nominé

    Best British Film
  • BAFTA Nominé

    Best British Film
  • BAFTA Nominé

    Best Adapted Screenplay

Comment avons-nous fait?

Le défi principal pour les artistes de Framestore concernait l’historique et la charge émotionnelle qu’impliquait le personnage de Paddington. Le réinventer pour lui donner vie au grand écran sous un aspect photoréaliste nécessitait un travail majeur de look dev avant que l’animation puisse commencer. « C’était complexe de travailler sur un personnage aussi emblématique », raconte le superviseur des effets visuels Andy Kind. « Des illustrations de Peggy Fortnum à la série des années 1970 de la BBC, Paddington a eu plusieurs aspects au fil des ans, et tout le monde a son préféré. Nous avons passé beaucoup de temps sur le design avant de trouver un look qui était vraiment dans le mile. »

Quand l'ancien rencontre le nouveau

Pour le superviseur de l’animation Pablo Grillo et son équipe, une bonne part de la tâche dont ils étaient responsables consistait à concevoir un design photoréaliste pour l’ours. Le but était de susciter une connexion émotive avec le public. « Nous étions excités à l’idée de l’amener dans notre monde, de le voir interagir avec des images réelles », explique Pablo. « Pour qu’il soit correct anatomiquement, nous devions lui donner plus de détails qu’il n’en a dans ses versions originales – dans lesquelles il n’a souvent que deux points ronds à la place des yeux. Nous devions réfléchir à ses traits, mais nous devions aussi nous assurer que notre création refléterait l’essence toute simple de Paddington. » Le réalisateur Paul King a expliqué à l’équipe d’animation chaque nuance de sa personnalité pour qu’elle puisse conserver un peu du style des séries télévisées faites en stop-motion : pas de mouvements superflus, juste une façon simple et classique de raconter une histoire.

Hands-On

Certains des imbroglios dans lesquels Paddington se retrouve ont soulevé des défis intéressants pour les artistes de Framestore. Son penchant pour la destruction accidentelle le porte à mettre son pelage en contact avec de l’eau à de multiples reprises, ce qui a demandé des constructions 3D encore plus complexes. L’équipe a utilisé des stratégies inventives pour capter des réactions spontanées des enfants, par exemple en les aspergeant grâce à un engin qui faisait tourner une moppe mouillée à haute vitesse ou encore en créant une « lichette d’ours » réaliste à l’aide d’un pinceau passé sur le visage de Judy Brown.

Si adorable

« On ne pense pas vraiment au fait qu’on est train de créer un personnage principal au moment où on le fait », raconte le superviseur en animation Pablo Grillo. « Je me disais simplement, wow, quelle belle opportunité de réaliser un travail remarquable et de collaborer avec des cinéastes exceptionnels. C’est ce qui nous allume. Et ce n’est qu’à la toute fin, quand tout prend forme, qu’on réalise vraiment à quel point ce qu’on a fait était énorme. »